mardi 10 juillet 2007

RECENSEMENT DES PLUS GRANDS CHAMPIONS

Le terme de « champion », qui combat dans le champ, est d’origine médiévale et désigne les combattants les plus habiles au Tournoi, cette guerre « sans haine » qu’affectionnaient les chevaliers en temps de paix.

En Grèce, on utilisait plutôt le terme de « vainqueur » (« victor » en latin, « nike » en grec d’après le nom de la déesse de la victoire : Nikê.). Ainsi, le vainqueur des Jeux Olympiques devenait « olympionique » tandis que celui de la Période (les quatre grands Jeux sacrés) devenait « périodonique ».

Ces termes sont lourds de sens car cela signifie, en cas de victoire, qu’on est touché par Nikê, envoyée par Zeus, le roi des dieux (lorsque les Jeux se déroulent à Olympie ou à Némée), par Apollon (lors que les Jeux se déroulent à Delphes) et par Poséidon (lorsque les Jeux se déroulent à l’Isthme de Corinthe).

Ainsi, les plus grands vainqueurs de l’Antiquité Grecque furent ceux qui :
- non seulement atteignirent le sommet avec un titre olympique ou pythique
- mais qui en plus surent le conserver ; établissant, par ce doublé, un règne équivalant à huit années de domination sur leur discipline, en « toutes catégories » de poids ;
- ces huit années pouvant aussi se traduire par un total de huit titres isthmiques et néméens ; compétitions qui avaient lieu en alternance, une année non l’autre.

Les chapitres qui suivent présentent :
- les vainqueurs du Monde Grec (708 à 146 avant JC)
- les vainqueurs de l'Empire Romain (146 av. JC à 393 après JC)
- les champions venus d'Asie puis de l'Empire colonial Britannique (de 1206 à 1896)
- et les champions contemporains (de 1896 à nos jours).

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